Lucas Belvaux, réalisateur
Cher Christian, chère Charlotte, Chère Edna, chers Amis du FFFH et cher Vincent, bien sûr,
Voilà que l’année se termine et que, déjà, pour vous, il faut penser et préparer la nouvelle édition de votre beau festival. Pour moi, il s’agit plutôt de revenir sur la dernière, en pensées, bien sûr. Ce sont de beaux souvenirs qui me reviennent, de beaux moments, de belles rencontres. Avec vous, avec le public, avec la passion qui vous anime et qui remue des montagnes. C’est de ça dont je me souviens, la chaleur que donne cette passion, communicative, chaleureuse, généreuse, accueillante, souriante.
Ce qui me donne l’envie, et la force, de faire des films est, je crois, de la même nature que ce qui vous motive. Si je fais des films, c’est pour les montrer, les partager, en discuter avec des spectateurs, leurs laisser des souvenirs, des questions, écouter leurs avis, leurs commentaires. Sans ces moments, être cinéaste n’aurait pas beaucoup de sens.
Un film, c’est la promesse de rencontres, toujours, un festival comme celui de Bienne, c’est la même chose. La source d’innombrables rencontres, avec des films, avec des gens, le souvenir de moments riches et légers, ou profonds, ou joyeux, ou tout cela en même temps. Souvent, même, j’imagine.
Fasse la providence que ces rencontres autour du cinéma français à Bienne vivent aussi longtemps que la Suisse, ce serait gage d’une belle longévité.
Merci encore de m’avoir invité à partager ces moments avec vous, j’en ai été heureux, et honoré.
A bientôt, j’espère.
Avec toute mon amitié.
Lucas